Aujourd’hui, c’est avec Gaelle que l’on aborde une thématique qui me tient particulièrement à cœur. Car ici, c’est principalement d’estime de soi que l’on va parler.
Même si on corrèle très souvent la notion de confiance en soi au passage à l’action, bien en amont, il y a l’estime de soi qui est essentielle !
La confiance en soi s’acquiert avec la répétition du passage à l’action, plus on fait, plus on est confiant …mais l’estime de soi est primordiale pour oser passer à l’action. C’est s’aimer assez pour oser être, s’exprimer, se respecter et prendre sa place.
Gaelle a plein de rêves, plein de projets. Mais elle fait tout, sauf le nécessaire, pour les mettre en œuvre. Entre l’idée et l’action, son mental s’est interposé : « Ce n’est pas pour toi », « Regarde un peu ce que font les autres », « Fais toi aider ». Résultat, elle ne passe pas à l’action, n’ose plus faire seule et cela ne fait que renforcer ce que lui susurre son mental, dans un éternel leitmotiv : « Tu vois, ce n’est pas pour toi ! » « Tu vois tu es fainéante ! » « Tu vois …bla bla bla …. » La boucle est bouclée et on peut continuer ainsi sans s’arrêter.
Comment sortir de cette boucle infernale ? Alors voici ce que j’ai envie de dire à Gaelle et à toutes celles et ceux qui sont dans la même situation. J’utilise le tutoiement pour la suite du texte, car c’est ainsi que je le sens.
– Recentre-toi sur ce qui t’anime. Connecte toi à ce qu’il y a au fond de toi, la raison essentielle pour laquelle tu es prête à passer à l’action. Le feu, le truc qui sort du fond de tes tripes et pour laquelle tu as envie de te bouger, de te surpasser. La/ les raison(s) qui te donnent envie de passer à l’action. Ce doit être suffisamment fort, suffisamment là, présent en toi, face à toi, pour être prête à t’engager et oser sortir de ta coquille pour aller vers le monde. C’est un ressenti avant tout. Pour moi, par ex , c’est la phrase qui est en moi, qui fait partie de moi, la seule, l’unique que j’aurai envie de crier au monde entier s’il me restait une heure à vivre : « nous n’avons qu’une seule vie, expérimente, vas-y, sois toi et donne du sens à ta vie ».
Et toi, qu’est ce qui est là au fond de toi qui va faire que tu ne peux qu’y aller ? Que c’est plus fort que toi ! Que tu n’as plus d’autre choix que d’y aller, avec ou sans l’assentiment des autres !
– Décide. Décide qu’à partir d’aujourd’hui, les choses vont être différentes. Pour cela, il s’agit que la situation que tu vis aujourd’hui, celle-là même pour laquelle tu m’écris, te soit « pesante ». Très pesante, au point où tu ne souhaites plus la vivre, que tu en as assez de la vivre. D’autant plus que c’est un schéma répétitif.
Et si tu n’en es pas encore à ce point là, fais la liste de tous les côtés négatifs pour toi de vivre une nouvelle fois cette situation. Allonge la liste à un tel point que tu ne veuilles absolument plus la vivre.
Si tu n’en es pas encore là, c’est que cette situation t’arrange encore….ou du moins arrange tes peurs. Car quelque part, c’est la meilleure voie qu’a choisi ton mental pour t’éviter des situations qui peuvent t’occasionner des situations désagréables.
Ce qui m’amène à te poser la question suivante. En cherchant l’assentiment des autres, pour toutes les décisions que tu as à prendre ou les actions que tu as à mener (même les plus banales), qu’est ce que cela t’évite t-il de vivre de potentiellement désagréable ? Que peut-il se passer de pire si tu ne bénéficies pas d’aide extérieure ?
Fais-en la liste.
– Regarde ces situations, ces peurs en face et commence à les accueillir.
Regarde les bien. Qu’est ce que cela génère en toi ?
Avec toutes les ressources que tu as aujourd’hui, tous tes « outils » et tes « idées » dont tu me parles et bien plus encore, de quelle manière tu pourrais y répondre ? Quelles solutions pourraient tu mettre en place ? Une nouvelle façon d’agir, d’y répondre ?
Imagine bien la scène et là, confortablement installée chez toi, en toute sécurité, et avec toutes les ressources que tu as, ressens combien tu as toutes les ressources pour y réagir positivement.
Si tu commences à imaginer dans ta tête des « réponses » à ces scénarios « catastrophes » pour toi, alors c’est que, déjà, tu es en train d’apprivoiser ta peur.
Elle n’est plus quelque chose de non tangible que l’on tente à tout prix d’éviter, mais plutôt quelque chose que l’on arrive à cerner, à définir, à visualiser, à apprivoiser, à rendre plus douce…parfois même à en rire.
Et plus tu pratiqueras cet exercice, sois assurée que si un jour tu dois revivre la /les situation(s) désagréable(s) que tu tentes à tout prix d‘éviter, alors ton cerveau te proposera les ressources que tu auras imaginée. Car pour le mental, l’imaginaire ou le vécu c’est la même chose. Il aura su créer un nouveau circuit neuronal pour te proposer cette nouvelle façon que tu auras mis(e) en place pour vivre plus sereinement cette peur.
– En attendant, à chaque fois que ton mental s’interpose, tu peux mettre en place une/des stratégie(s) pour couper court à ton mental. J’ai réalisé une vidéo, intitulée « trois étapes pour changer d’état émotionnel » à ce sujet que l’on peut directement télécharger en s’inscrivant à ma newsletter. C’est ici
Prends soin de toi,
Hind Hanafi – Ma mission est de vous éclairer pour vous (re)connecter à vous , à vos essentiels et les vivre !
#La réaction de Gaelle à la lecture de ce texte: « Merci pour l’écriture de ce texte. LA première chose qui me vient est que dès demain, je rédige cette fameuse liste. Et dès ce soir, je vais y penser. Cet après-midi, j’ai osé dire qu’une situation ne me convenait pas. Un premier pas. Merci Hind. »
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